A la recherche d’une « super chaussure » de compétition, je me suis laissé tenter par ce nouveau modèle de chez Hoka : la Rocket X 2. Déjà adepte de la marque et après avoir usé les Mach 5 et en ce moment les Clifton 9 (retrouvez mes articles sur ces deux modèles ici), c’est donc naturellement que j’ai opté pour la chaussure compétition à plaque carbone de la même marque. Pas vraiment habitué des modèles carbone, j’ai véritablement été bluffé par cette chaussure, qui, pour moi, est met au niveau des cadors du secteur (Endorphin Pro, Adios pro et Vaporfly).
Retour en détails dans cet article sur mon test des Hoka One One Rocket X 2 !
Caractéristiques techniques
Un point tout d’abord sur les matériaux utilisés et les aspects relatifs à la conception de la chaussure :
- L’amorti de la chaussure est assuré par une couche de mousse PEBA, présente dans la semelle intermédiaire. Dotée d’une plaque en fibre de carbone qui apporte la rigidité nécessaire, la chaussure est amortissante et réactive à la fois.
- Des empiècements en caoutchouc sont présents au niveau des zones de contact avec le sol, ce qui permet d’optimiser sa durabilité, et éviter une usure prématurée de la chaussure.
- Le mesh technique conçu en matière synthétique est léger et respirant, à tel point que l’on peut voir à travers à certains endroits.
- Le poids de cette Rocket X 2 est de 204 g en pointure 42, dans la moyenne pour ce type de chaussures taillées pour la compétition.
- Le drop reste classique chez Hoka : 5 mm.
Prise en main et description
Première chose déjà, visuellement je la trouve particulièrement réussie. Ce vert/bleu turquoise et ses touches de jaune attire l’œil, ça claque ! Peut-être que la couleur ne ravira pas tout le monde et si esthétiquement elle ne vous convient pas, vous n’aurez pas le choix. En effet, Hoka a décidé (pour l’instant) de sortir un seul et unique coloris que ce soit pour homme ou femme. Bon, personnellement, je kiffe bien, du coup c’est déjà un bon point 😉
En l’observant, on se rend bien compte qu’elle n’a absolument rien à voir avec la première version ! On passe d’un modèle « à plat » à une version 2 incurvée, plus imposante, plus dans l’air du temps dirons-nous. L’épaisseur de la semelle est de 36mm, quasiment identique à sa prédécesseure, mais l’impression visuelle est totalement différente, on a en main une véritable « super-shoe ».
Côté mesh, il est très fin, on voit à travers sur le devant et les côtés, et parait plutôt résistant. Au niveau de la malléole, de légers rembourrages sont présents, afin de garantir une bonne tenue de pied. Concernant le talon, pas de coque ici mais un tissu souple que l’on peut plier dans un sens et dans l’autre.
A l’enfilage, c’est assez serré et on doit forcer légèrement pour mettre le pied dedans. Une fois en place, la chaussure tient tout seul au pied, même sans laçage, c’est assez marquant. La zone au talon est bien maintenue, même en l’absence de coque rigide. Par contre, une fois le pied à l’intérieure, la forme du talon est une peu bizarre, on a l’impression qu’il y a un surplus de tissu qui se déforme sous le tendon d’Achille. Bon, à l’usage, mis à part que c’est assez disgracieux à observer, ça ne gêne absolument pas la foulée.
La languette est fine et le laçage s’effectue sans souci, pas besoin de serrer fort les lacets, le pied est suffisamment bien maintenu grâce au chaussant « fit ».
La Rocket X 2: elle envoie !
Après quelques foulées, on se rend vite compte que ce n’est pas une chaussure faite pour aller chercher le pain ou courir en EF en discutant avec les copains. On a affaire à une vraie chaussure de compétition, qui pousse à aller vite et loin !
La mousse en PEBA couplée à la plaque carbone et sa cambrure vers l’avant donne envie d’accélérer dès les premiers mètres. L’amorti est souple et on sent cet effet rebond en médio/avant-pied qui apporte un gros dynamisme à chaque foulée. Le mois dernier, j’ai effectué un essai grandeur nature avec ces Rocket X 2 sur un 10km route, le résultat est sans appel: elles sont ultra-dynamiques et bonne surprise, assez stable pour un modèle carbone. Le pied est bien maintenu et même dans les virages serrés, ça ne bouge pas.
En terme de durabilité, je pense que la mousse intermédiaire se détériorera avant la semelle extérieure, qui, grâce à la présence d’ajouts en caoutchouc, tiendra plutôt bien dans le temps. Néanmoins, n’espérez pas faire 1000 bornes avec ; à l’instar des autres modèles de compétition nouvelle génération, elle est à réserver pour des entrainements rapides et surtout le jour-J. Evitez de sortir de la route pour aller sur les chemins, au risque de voir la semelle extérieure se détériorer précocement.
Niveau performance, difficile de départager cette Hoka et les autres modèles stars du moment comme la Vaporfly 3 et la Adios Pro 3, la différence se fera sur le ressenti de chacun. Personnellement, je l’ai adoptée elle m’accompagnera sur toutes mes compét’ cette année.
Pour une rotation de chaussures idéale, dans l’idée ça donnerait:
- La Hoka Clifton 9 pour les sorties longues et les footings (retrouvez mon article sur cette chaussure ici)
- La Mach 5 pour les fractionnés courts (mon test complet à lire ici)
- La Rocket X2 pour les compét’.
Conclusion
Enfin, Hoka se met au niveau de ses concurrents avec cette Rocket X deuxième du nom. Ce modèle destiné à la compétition est dynamique, confortable et stable. Le prix de 250€ est dans la moyenne pour ce type de chaussures axé performance. Un bon investissement pour qui veut s’aligner à armes égales avec ses adversaires sur la ligne de départ !
Où trouver la Hoka Rocket X 2 ?
GROSSE PROMO: cette chaussure est disponible ici.
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